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Polémique autour de l’hymne du FC St. Pauli : « Das Herz von St. Pauli » suspendu 

Le FC St. Pauli, connu pour ses valeurs progressistes et son engagement social, se retrouve au cœur d’une polémique concernant son hymne emblématique, « Das Herz von St. Pauli». Récemment, des recherches ont révélé des liens troublants entre l’auteur des paroles, Josef Ollig, et le régime nazi, poussant le club à suspendre l’utilisation de la chanson. 

Révélations historiques 

Un comité d’historiens a publié un rapport confirmant que Josef Ollig, parolier de « Das Herz von St. Pauli », avait activement soutenu le régime nazi avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces découvertes ont mis en lumière les tentatives d’Ollig de minimiser son rôle après la guerre, soulevant des questions sur l’usage continu de la chanson au sein du club. 

Réactions du club 

En réponse à ces révélations, le FC St. Pauli a décidé de suspendre l’utilisation de l’hymne dans le stade. Oke Göttlich, président du club, a déclaré que cette décision était nécessaire pour respecter les valeurs de tolérance et de paix du FC St. Pauli. « L’hymne doit être un moment de rassemblement et d’unité pour nos supporters. Nous ne pouvons pas continuer à utiliser une chanson dont l’auteur a des liens aussi troublants avec le régime nazi, » a-t-il affirmé. 

Engagement et discussions 

Le club a également pris des mesures pour engager les supporters et les membres dans des discussions sur l’avenir de la chanson. Des réunions et des forums ont été organisés pour permettre à la communauté de s’exprimer et de participer à la décision finale. Cette démarche reflète l’engagement du FC St. Pauli à traiter ouvertement et honnêtement les questions historiques tout en restant fidèle à ses principes. 

Vers l’avenir 

Le FC St. Pauli continue de montrer l’exemple en abordant de front les questions difficiles et en prenant des décisions qui reflètent ses valeurs fondamentales. La suspension de « Das Herz von St. Pauli » est un pas important vers la réconciliation avec le passé et la construction d’un avenir basé sur la tolérance, l’inclusion et le respect.